[ Mission ] Récupération d'une caisse d'arme magitek

Rapport de Beretha Blackdust.

Afin de remplir notre part du marché avec le Capitaine Pirate nous ayant donné des information précieuses, nous nous sommes rendu à une base garlemaldaise qui était connue pour être une usine d'armes.
L'équipe était composée d'Ishmael, d'Isarmaux, de Haku, de Lisbeth et de moi-même.

Arrivés sur place, nous avons déjà pu constater que la base avait été, comme nous nous l'attendions, déjà ouverte, surement vers la fin de la guerre. En revanche, des traces de sang frais à l'entrée étaient plus inattendues.

Isarmaux senti de l'activité a l'intérieur. Aussi étonnant que cela puisse paraître alors, il semblait que les machines étaient toujours en marche. Nous sommes donc rentré dans le couloir qui mène a l'usine, et avons effectivement tous pu constaté qu'elle était bel et bien active. Des caméra sur les murs suivaient nos mouvements avec attention.
Arrivés à une porte renforcée qui n'avait vraisemblablement pas été forcée, nous avons pu remarquer un trou a même le plancher menant aux étages inférieurs, d'où provenait du bruit et des lumières, comme les étincelles de soudure.

J'ai voulu me brancher au terminal près de la porte pour analyser ce qu'il se passait et voir a désactiver les caméra. Mais a peine me suis-je branchée que j'ai reçu une première décharge électrique. Quelque chose ne se laissait pas faire. Et alors que je demandait a Marishka d'analyser la console, j'ai vite vu sur mes écran que c'était une mauvaise idée: au lieu d'être celle qui rentrait dans le système, c'était Marishka qu'on essayait de pirater. Je me suis rapidement débrancher et ait rejoins le reste du groupe. Isarmaux était déjà en position de combat et avait gelé la rampe qui permettait de remonter jusqu'a nous.

Mais nous qui nous attendions a des machines garlemaldaise classique, ce qui se présenta en bas de la rambarde nous glaça autrement le sang. Des cadavres animés par des modification magitek s'assemblaient en bas de la pente et, voyant qu'elle avait été glacée et qui leur était impossible de monter, nous visèrent avec leurs armes.
J'ai dégoupillé une grenade et l'ai laissé glisser vers eux, mais avant qu'elle n'explose, les cadavres mécanisés eurent le temps de tirer. J'ai réussi a me baisser a temps, Isarmaux a su bloquer les éclairs générés par les armes des corps sans vie, mais Lisbeth se prit une décharge alors qu'elle s'était mise en avant, en protection du groupe. Cela ne sembla pas la blesser gravement, mais elle fut figée sous le choc.
Après l'explosion, j'aurai pensé, espéré même, qu'on aurait un peu de tranquillité pour réfléchir a ce qu'il se passait. Mais lorsque la fumée se dissipa, nous avons pu constater qu'en effet, les cadavres mécanisés avaient été dispersé, mais loin d'être vaincus, les morceaux commençaient a ramper sur le sol pour se rassembler et se réparer, en même temps que plusieurs unités volantes venaient s'ajouter pour aider a souder les morceaux.

Au delà de ma fascination pour un pareil phénomène, je pressentait que cela pouvait être un combat sans fin, si on ne parvenait pas a trouver et désactiver ce qui animait ces unités morbides. J'ai alors tenté le truc le plus simple qui me passait par la tête: j'ai levé le ton pour demander a la... chose qui gérait l'usine s'il était possible de discuter.
Et, a mon grand étonnement, comme je pense a celui de mes équipiers, cela fonctionna. Les cadavres mécanisés qui s'assemblaient déjà en bas de la pente se figèrent, et une voix robotique me répondit par les interphone, nous signifiant qu'elle était ouverte a la négociation.

Nous avons pu alors apprendre que l'endroit était géré par une intelligence artificiel, une unité d'assemblage au matricule LV----- . Sa fonction était, d'après elle, l'amélioration et la reconfiguration de l'organique. Autrement dit des corps humains. Je lui ai expliqué la raison de notre venue, pour récupérer des armes classiques, et lui ait demandé ce qu'elle accepterai en retour si elle nous laissait simplement prendre les caisses.
L'unité a demandé à avoir Isarmaux en échange. Inutile de préciser qu'il en était hors de question, ne t'en déplaise Corbeau. D'après LV, les créature organiques de type mage étaient de meilleurs sujet pour ses modifications.
Puis devant notre refus, LV a alors confié qu'il avait un problème, une perte de puissance, qui signifiait que tôt ou tard il était condamner a l'arrêt de ses fonctions et, de ses propre mots, il ne voulait pas mourir.
J'ai alors proposé de voir à réparer sa fuite de puissance, en échange d'une caisse d'armes. Mais en réalité mon idée était de parvenir a cette fuite, qui devait se trouver non loin du cœur même de son système, et voir a tout interrompre, voir tout faire sauter.

LV accepta, et un petit drone fut envoyé pour nous guider. Isarmaux manifesta son désaccord, avançant que si on le réparait, il pourrait alors continuer de créer ses unités et aller en chercher au dehors. Evidemment, je pensais déjà à tout ça, et je pense que Corbeau comprit ma réponse. Nous avons suivit le drone dans les méandre de l'installation, et traversant une passerelle, nous avons pu constater avec horreur en bas une chaîne de modifications en série de cadavres d'impériaux, et probablement de résistants qui avaient pu trouver la mort dans cet endroit. Inutile de vous dire que l'odeur putréfiée était absolument insoutenable, pour qui n'y était pas préparé.

Le drone nous mena à la porte de ce qui devait être la salle des commandes. Porte gardée par une immense armure magitek, qui s'anima a notre approche, et entra dans la salle. Y pénétrant a sa suite, nous avons pu voir l'armure se placer au centre de la pièce et se figer, comme pour nous surveiller. LV nous expliqua alors que cette armure contenait son "Créateur". Il jura qu'il ne lui avait fait aucun mal. J'ai préféré ne pas trop m’interroger sur ce fait et me suis approché de la partie de la console qui semblait défectueuse. Ouvrant le panneau qui fermait l'accès aux entrailles de la console, je me suis glissée a l'intérieur et j'ai rampé sous les câbles, jusqu’à effectivement trouver l'origine de sa fuite de puissance. Faute d'entretient, des circuits avaient grillé et avaient entraîne une brèche dans le système. Suivant les branchements, j'ai pu repérer plus loin l'accès au cœur de l'installation. Autrement dit, le point faible de LV. Mais ce dernier ne devait pas avoir 100% confiance en moi, et un petit drone me suivait, en surveillance. Je devais faire attention a mes gestes et trouver les bons mots. Mais une chose était claire, je ne pouvais pas laisser en mon âme et conscience une telle chose agir a sa guise. Soit LV acceptait d'abandonner sa mission et le complexe, et d'être téléchargé dans notre atelier - une aubaine sans nom pour nous - soit je devait le faire sauter. A mon grand damne. Une merveille pareille pouvait avoir tant d'utilités...

Parenthèse amusante. En plus de mes mots pour le convaincre, lui exposer les faits, et lui proposer de rejoindre notre atelier, il semblerai que le charme virtuel de Marishka n'ait pas laissé LV indifférent...
Quoi qu'il en soit, LV a finit par accepter ma proposition. Il a prit le contrôle de l'armure qui contenait son créateur, et l'a détruite, nous laissant même la chance de faire directement les présentation avec le corps desséché du type en question... Puis j'ai fais télécharger LV directement dans notre système, via Marishka - qui roucoulait tellement qu'elle affichait des cœurs pixelisés sur son écran...

Je suis ensuite ressortie. J'ai disposé des pains d'explosifs aux endroits clés de l'installation, pendant qu'Isarmaux remontait chercher une caisse d'arme et que tout le monde se dirigeait vers la sortie. Nous avons pu quitter la base impériale, et avons redécollé. Derrière nous a retentit l'explosion, finissant de porter ce complexe de malheur aux oubliettes.

Note de fin: LV, renommé Elvis, est installé dans le système de l'Atelier en double conduit avec Marishka. Il s'occupe d’analyser nos installation et préparera un plan de suggestions d'améliorations.
De mon côté, j'ai étudié les armes que nous avons récupéré. En grande majorité des armes non-létales, envoyant tout de même des décharges électriques assez puissantes pour immobiliser un roegadyn. J'ai vérifié leur état. Il y avait aussi parmi elles un prototype, que j'ai récupéré et mis de côté pour observations plus poussés.

La caisse est prête à être livrée aux pirates.

B.B.