[ Enquête - Terminé ] Le Vaisseau Garlemaldais

►Lieu: Gyr Abania
►Objectif: Fouille la carcasse d'un Vaisseau Garlemaldais écrasé quelques temps plus tôt
►Difficulté: Fancil?
►Prime: Aucune prime, mais en butin, la récupération de tout le matériel possible

►Détails: Un vaisseau Garlemaldais s'est écrasé en Gyr Abania. D'après les informateurs de Beretha, personne n'en serait sortit, et aucun signe de vie ne semble venir de l'intérieur du vaisseau. Il est probable que l'équipage soit mort sur le coup. Personne ne s'est approché de la carcasse, c'est donc une véritable aubaine pour le Rouage Ethérique qui a une occasion d'aller récupérer du matériel magitek possiblement en bon état, ou au pire des pièces détachées.

Départ au plus tôt!

►Participants: Beretha, Eol, Sakopi, Solid.

Des entrailles de métal ou de la conscience scellée.

Et le vieux entendit la porte se fermer dans son dos. Il s'était "sacrifier" pour que l'objet soit de retour là où il devrait reposer.
Mais au fond, se n'était pas du tout par conviction ou honneur qu'il était resté là. C'était simplement par la curiosité maladive qu'avait fait naître cette femme.
Ou plutôt, cet esprit de femme dans toute cette architecture mécanique. La symbiose entre le corps et la machine. Son fantasmes le plus fou, qui, croyez le ou non, n'est absolument pas lié à des positions scabreuse était juste là, sous ses yeux.
Elle parlait, pensait et il en était plus que persuadé, ressentait les choses. Corps et machine, parfaitement et divinement bien assemblé. Et il était là, avec ses yeux d'ingénieur, à essayer de comprendre comment tout ceci pouvait avoir eu lieu.
Il en avait d'ailleurs, totalement occulté la quête de la dite Mighoise, ainsi que le corps des malheureux défunts et du départ de ses coéquipier. Là, tout de suite, rien d'autre n'avait d'importance.
Après avoir fait le tour de la salle, une énième fois, où le silence étant simplement rompu par des bruits de goutte sur le sol et le bruit électrique de câble dénudé sur le sol, qu'il décida de prendre la parole.

-Désolé ma grande, je ne faisais qu'essayait de comprendre l'état dans lequel tu étais ! Je suis un ingénieur, déformation professionelle vois-tu. Mais ... Je crois qu'il n'y a rien à comprendre ! Peut être es-ce simplement ta volonté et le devoir qui vous on, toi et tes compagnons, retenu ici, à travers toute cette technologie. M'enfin, parle moi de toi.

Tout en disant cela, il s'assied au centre de la pièce, observant son corps mécanique. Puis il sorti deux bouteilles et une ration. Cette dernière, plus qu'adoucit depuis le départ du reste de l'équipe, lui raconta sa vie de Mighoise, l'importance des cendres données, et comment il en étaient tous arrivés là. Une histoire tragique lié d'honneur, comme il en arrive bien trop dans ces temps troubles.
Et ils restèrent là, tout deux, discutant de chose et d'autres, le calme souvent brisé par le rire tonitruant du vieux. Il n'avait aucune crainte quant à la finalité de cette discussion. Quand les Zozos auront fini de déposer les cendres, elle disparaîtra comme le reste de l'équipage. Autant quitter ce monde dans une discussion amusante. Et il s'employa à le faire, avec toute la bonhomie dont il savait faire preuve.

Le temps passa. Il était difficile de dire combien de temps, tant l'espace clos ne permettait pas de se rendre compte de cela. La pièce était plus ou moins ronde, éteinte, sans aucune autre activités que les deux être discutant sans gêne, et les autres esprits mutiques se baladant ici et là.

Puis soudainement, telles des bougies qu'on aurai soufflées une à une ... Les esprits disparaissaient. Marishka ne put que transmettre ses remerciements et sa joie, voyant ce pourquoi ils avaient tellement attendu prendre fin. Le vieux sourit lui aussi. Il le garda pour lui, mais il se demanda soudainement si lui aussi pourra un jour partir aussi apaisé que semblaient l'être ses âmes en perditions. Lui aussi pourra t'il partir comme une bougie, ou serai t'il à son tour bloqué ici bas ? L'avenir nous le dira. Et au final, il ne resta qu'elle.

Le temps passa.

Il ne restait qu'elle.

Seule maintenant.

Cette joie éphémère qui était née en elle, disparut aussitôt. Elle se lamenta, ne comprenant pas. Puis elle reprit le contrôle d'elle même. Elle accepta son sort, et considèra que la parole de l'équipe avait été tenu. Elle remercia le vieux machiniste pour la discussion, puis commença à s'éteindre lentement.
-M'attend ma grande ! J'ai peut être un truc à te proposer. Ecoute ...

Il sorti un cube de donnée Magiteck. L'un de ceux qu'il avait dérobé dans le laboratoire où il fut charcuter et amélioré quelques trois décennies plus tôt. Elle se ralluma lentement, puis posa un regard virtuel sur ce cube.

-... Je peux te proposer de te mettre la dedans. Il y a normalement largement la place théorique mais ... Je ne peux pas te garantir que cela fonctionnera. On va dire que ton cas étant des plus spécifique. Mais si j'arrive à faire ce que je pense, et te coupler avec un logiciel étant en ma possession ... Je pourrais, à défaut de te rendre libre, te proposer de rester avec nous, au Rouage. Et puis, tu auras de quoi faire, des gens à qui parler ... Ce n'est pas la liberté, ni le repos éternel, mais au moins, tu ne finiras pas éternellement ici, seule. Quant dit-tu ?

Elle sembla être en pleine réflexion. Sûrement, pesant le pour et le contre. Puis elle acquiesça et remercia le vieux pour cette voie de sortie. Il déposa  le cube contre "elle" et ... Le silence. Tout lumière disparut. A l'exception du cube, faiblement illuminé.

-On va partir du principe que cela à fonctionner ...

Et comme réponse, la luminosité du cube augmenta. C'était une forme de réponse ! Le vieux prit donc ses clics et ses claques et reparti donc des entrailles du vaisseaux. Non sans difficulté.